Isabel Deprince est une artiste belge installée à Paris.
Formée à Sint Lucas Antwerpen, elle développe depuis plusieurs années une œuvre picturale centrée sur le cheval – symbole de force, de liberté et de guérison.
Son univers, à la fois intime et poétique, s’adresse à un cercle de collectionneurs privés et de lieux d’exception.
Parallèlement, elle fonde Maison Deprince, un atelier de création pluridisciplinaire où son langage artistique s’étend : direction créative, films d’exposition, objets d’art, éditions limitées, collaborations avec des maisons et projets solidaires.
Chaque projet est conçu comme une œuvre totale, où l’art, la mode et la narration se rejoignent sous une même vision.
L’artiste et la maison avancent ensemble :
Isabel Deprince incarne l’essence ;
Maison Deprince en déploie le monde
ISABEL DEPRINCE
Une conversation avec Isabel Deprince
Qui est Isabel Deprince ?
Mon parcours d’artiste a vraiment commencé il y a cinq ans, après la perte de mon frère. Ce moment a tout bouleversé : ma manière de voir, de ressentir, de créer.
Les chevaux ont toujours été présents dans ma vie. Enfant, c’était auprès d’eux que je me sentais libre et en sécurité. Ils sont devenus mes guides quand j’ai eu besoin de retrouver la lumière. À travers eux, j’ai appris à parler autrement – avec le geste, le souffle, le silence.
Peindre les chevaux, pour moi, c’est raconter ce dialogue entre la vulnérabilité et la force, entre la perte et la renaissance.
Ma première collaboration avec la maison Hermès a été un point de départ : elle a ouvert un chemin que j’ai choisi de suivre seule, en toute indépendance. Depuis, j’ai construit un univers qui s’étend à travers des expositions privées, des projets confidentiels et des œuvres qui voyagent de main en main, comme des talismans.
Aujourd’hui, je travaille sur une nouvelle collection, Daydreaming, une exploration picturale de l’entre-deux : cet espace fragile entre rêve et réalité. En parallèle, j’écris et illustre Cher Frère, mon premier livre, autour du deuil, de la mémoire et de la guérison.
Ces deux projets à venir incarnent ma recherche actuelle : transformer la douleur en beauté, l’absence en lumière.
Une de mes peintures vit désormais aux Écuries du Château de Versailles.
C’est un endroit qui me touche profondément — un lieu où les chevaux, l’histoire et la lumière se rencontrent.
MAISON DEPRINCE
Et Maison Deprince ?
Maison Deprince, c’est la prolongation naturelle de mon univers.
J’ai créé cette maison pour pouvoir donner forme à tout ce qui dépasse la peinture : les films, les objets, les vêtements, les collaborations… C’est l’espace où je peux imaginer sans limites, tout en gardant le même fil : l’émotion, la beauté, le sens.
À travers la Maison, je conçois et dirige des projets de A à Z — de l’idée à la réalisation, jusqu’à la mise en scène finale. Cela peut être une œuvre, une capsule, un objet unique ou un projet conçu pour une marque.
Maison Deprince, c’est aussi un lieu de transmission. Chaque année, j’y développe un projet solidaire autour de l’art et de la guérison : le dernier en date soutient les enfants touchés par le cancer, à travers la collection Mon Étoile.
Là où Isabel Deprince parle de l’intime, Maison Deprince ouvre le monde : une maison de création où l’art, la mode et la poésie se rejoignent, sous une même vision.
LAST EXHIBITION
21 MAI 2025
Bordeaux
Un Engagement Annuel
Chaque année, Isabel Deprince consacre un projet artistique à une cause qui lui tient à cœur : la lutte contre le cancer. Elle choisit en priorité de soutenir l’association qui a accompagné son frère durant sa maladie.
Pour rendre cet engagement accessible, elle développe des collections spéciales
— tirages limités et t-shirts —
inspirées de moments intimes partagés avec lui. Différentes de ses éditions limitées, ces créations permettent à chacun de participer, tout en collectant des fonds pour aider d’autres jeunes, parents, frères, sœurs… tous ceux qui traversent l’épreuve de la maladie.
Cette année, ce projet prend la forme de la collection Mon Étoile, née d’un souvenir précieux avec son frère et transformée en œuvre collective de mémoire et de solidarité.
L’art devient ainsi, sous sa vision, un langage de mémoire, de solidarité et d’espoir.